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Le Fleuve

Jean-Michel Alberola

Le Fleuve

Cet opus du Lieu de l’archive est consacré à Kafka. Comment ça, Kafka ? Ses archives ne sont pas à l’Imec… Oui, mais grâce à l’artiste Jean-Michel Alberola, grâce à son d’exposition à l’abbaye d’Ardenne, grâce à l’acuité de sa lecture, nous découvrons que Kafka est partout dans les collections de l’Imec. Kafka, un absolu littéraire auquel toute la pensée du xxe siècle s’est confrontée — l’Imec en garde la trace. Jean-Michel Alberola s’est plongé dans les archives, en a suivi le cours souterrain parfois tumultueux, pour remonter, fragment par fragment, les pièces inédites d’un laboratoire-Kafka qui a, dit-il, la forme même de l’Imec.

Le Fleuve est le septième titre de la collection « Le lieu de l’archive », qui permet un large public de découvrir les collections de l’Imec à travers le regard singulier d’un écrivain, d’un artiste ou d’un philosophe.

Ce que nous connaissons de Kafka est principalement les trois romans : Le Procès, Le Château et L’Amérique ou Le Disparu ; puis les deux nouvelles : La Métamorphose et La Colonie pénitentiaire. Ce qui forme la partie visible. Nous ne savons pas, ou nous oublions qu’un autre territoire existe, celui des Fragments, des journaux, de la correspondance, des brouillons, des rêves et autres. Je parle d’une façon générale, certes, mais c’est cette seconde partie qui va amener l’Imec et son trésor, puisque c’est exactement du point de vue des objets archives que la rencontre va avoir lieu.  
Jean-Michel Alberola

Jean-Michel Alberola
Né en 1953 à Saïda en Algérie, Jean-Michel Alberola vit et travaille à Paris. Depuis trente ans, il produit une oeuvre protéiforme entre figuration, abstraction et art conceptuel. Gouaches, néons, sculptures, livres d’artistes ou films sont les différentes facettes d’un travail qui interroge la fragilité de la beauté, l’ambiguïté du regard, le rôle de l’artiste et les fins de l’art. Avec humour et poésie, l’artiste engagé ne cesse de parler de peinture, de littérature et de politique.