La Rage d'écrire, de Gustave Flaubert à Peter Handke

Un carnet sous la main, le dos d’une enveloppe qui traînait là, une page vierge qu’on ouvre au petit matin, des listes, des esquisses, des hésitations… Comment ça s’écrit ? À l’occasion de l’anniversaire de Gustave Flaubert, saint patron de la littérature contemporaine, l’Imec s’installe au beau milieu de l’écriture pour en explorer la fabrique, les repentirs, les fulgurances, les défaites.

Écrire. Flaubert est bien le premier à en avoir détaillé les humeurs : « Quel foutu métier ! Quelle sacrée manie ! », « Je me trouve vide », « C’est l’ivresse », ou encore : « Chienne de chose que la prose ». Cette chienne de chose, essayons de la comprendre sur les traces de Flaubert.

Ni trésors ni ex-voto, les archives montrées ici sont autant de pièces détachées d’un immense atelier. Parce qu’il n’y a pas d’invention sans tâtonnements ni sans errances, parce qu’il n’y a pas de littérature sans rature, les archives sont le lieu idéal pour approcher le travail de la pensée et de la création.