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La collection de l'IMEC

Larousse

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La maison d'édition fut fondée à Paris en 1852 par Augustin Boyer et Pierre Larousse, ancien instituteur disciple de Proudhon. Pierre Larousse publia, en 1865, son œuvre maîtresse, Le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle en dix-sept volumes. À la mort de Pierre Larousse en 1875, la maison avait assis sa production sur les ouvrages de grammaire et les journaux pédagogiques. Les générations suivantes amplifièrent et diversifièrent son œuvre, au point que le nom de Larousse devint synonyme de dictionnaire. En 1933, le premier titre de la fameuse série des "Petits Classiques", La Mare au diable de George Sand, vit le jour. Au fil des années, de nouveaux types d'ouvrages allaient s'ajouter au catalogue traditionnel : bandes dessinées, jeux pédagogiques, séries d'encyclopédies par fascicules. Quarante ans plus tard, alors que paraît la Grande Encyclopédie Larousse , la maison se constitue en société anonyme et entame son rapprochement avec le groupe de la Cité, qui en devient majoritaire en 1984. Depuis 1996, les activités de Larousse ont été associées à celles de Bordas au sein du groupe Havas, puis de Vivendi et désormais du groupe Hachette-Livre.

Publié initialement sous le titre Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, ce journal est fondé en 1922 par Maurice Martin du Gard, André Gillon, Charles Peignot et Jacques Guenne. Son éditeur, Larousse, inaugure ainsi la vogue des hebdomadaires de grande diffusion. L'ambition de l'entreprise est de renouveler le journalisme littéraire français en proposant un périodique à mi-chemin entre le quotidien et la revue. Les Nouvelles littéraires suivent l'actualité du monde des lettres, des arts, des spectacles tout en proposant au lecteur des éléments de réflexion à partir d'analyses, de critiques et d'entretiens. Les rédacteurs en chef sont successivement Gilbert Charles puis Frédéric Lefèvre de 1922 jusqu'en 1949, ensuite Georges Charensol de 1949 jusqu'en 1962. Le journal se saborde en 1940 pour reparaître en 1945. Son titre devient Les Nouvelles littéraires en 1959. En 1971, l'hebdomadaire est cédé à René Minguet et entame une seconde carrière par un important effort de rajeunissement. En 1975 Les Nouvelles littéraires sont à nouveau cédées à Philippe Tesson du groupe Quotidien de ParisJournal du Médecin puis, en 1983 aux Editions Ramsay, avant de disparaître en 1988.


Contenu de l'archive :
Le fonds comporte deux ensembles principaux qui couvrent la période 1900-1980. On trouve, d'une part, des archives économiques et juridiques concernant la gestion des filiales, les ventes, la diffusion, la recherche et le développement, les ventes à l'étranger, les relations avec les courtiers, et d'autre part, des archives éditoriales avec de nombreux dossiers par auteur comprenant correspondance, contrats et relevés de droit ainsi que des dossiers concernant la Société des périodiques Larousse. À noter la présence dans le fonds de quelques documents antérieurs à 1900 : des registres de la Société de secours mutuel dont le plus ancien débute en 1871, des documents comptables et des dossiers auteurs dont certains sont dénommés "Vieux traités" et dont les dates s'échelonnent à partir de 1857, ainsi que des lettres réunies au titre de la collection d'autographes par un ancien salarié des Annales politiques et littéraires , et dont la plus ancienne date de 1857.



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